GAZON, ENVIRONNEMENT & SANTÉ

Le gazon pour nous aider à mieux respirer

Envi d'un grand bol d'air frais ? N'attendez plus, semez du gazon !

Séquestration du carbone et création d'oxygène

Grâce au mécanisme naturel de la photosynthèse, le gazon parallèlement, séquestre le carbone de l'air mais relâche aussi de l'oxygène. Effectivement cela concerne toutes les plantes mais grâce à sa surface foliaire proportionnellement importante, le gazon a de grande capacité. Nous avons montré dans notre étude sur le carbone que le gazon peut séquestrer jusqu'à 15 T de CO2 par ha et par an.

femme allongée sur le sol sur un beau gazon dans un parc

Captation des poussières

Ce n'est pas tout ! Certains polluants volatils de l'air peuvent être absorbés par les gazons. Des études ont montrés que les gazons ont la capacité de capter 3 à 6 fois plus de poussières qu'un sol nu ou minéral. 

Des niveaux de température inférieurs grâce au gazon naturel

Le gazon rafraîchit et humidifie l’atmosphère !

Les villes, avec la forte concentration en immeubles et en surface minérales inertes de toutes sortes créent des îlots de chaleur. De leur côté, les végétaux en ville, dont le gazon, permettent de rafraîchir la température ambiante des rues, et créer des îlots de fraicheur. En effet, environ 50% de la chaleur du soleil qu’elle reçoit peut-être éliminée : 1 m² de gazon libère, par évaporation et transpiration, 100 litres d’eau par an dans l’atmosphère !

 

Une étude menée à la Brigham Young University en 2005 a montré la différence élevée de température au niveau du sol et dans le sol selon le type de surface. Un gazon naturel, comparativement à diverses surfaces artificielles, présente des niveaux de température très inférieurs :

  • En surface, jusqu’à 20°C de moins en moyenne, selon le support
  • À 5 cm de profondeur, jusqu’à 10°C de moins en moyenne
  • À l’ombre, jusqu’à 5°C de moins en moyenne
étude université de la différence de température au niveau du sol
Arrosoir beau gazon vert

Le gazon assainit et régule l'eau

La gestion de l'eau au sens large est un enjeu de plus en plus important. La gestion de l'eau englobe à la fois les problèmes de sécheresse comme la gestion des eaux de pluies lors des précipitations ainsi que la pollution des eaux. La sécheresse est un phénomène de plus en plus récurrent qui met les végétaux à rude épreuve mais les végétaux permettent en réalité d'atténuer les sécheresses. Les inondations sont le premier risque naturel en France. Avec 2°C de réchauffement climatique, les épisodes de précipitations extrêmes pourraient augmenter de 40%. Les surfaces engazonnées absorbent efficacement l’eau, contrairement aux surfaces imperméables qui favorisent le ruissellement. La pollution des eaux est un autre sujet majeur, qui peut être en partie solutionner avec les gazons.

Régule l'écoulement des eaux

Un couvert végétal dense comme le gazon régule l'écoulement des eaux :  protège le sol contre l'érosion et réduit le ruissellement en réduisant les risques d'inondation (absorption dans le sol plutôt qu'un écoulement rapide en surface).

Gestion de la sécheresse

Une surface engazonnée va naturellement relâcher de l'eau dans l'atmosphère. Cette eau appelée "eau verte" est importante car c'est une des principales sources des précipitations. Mettre des matières inertes assèche le sol donc l'atmosphère favorisant complètement la sécheresse

Filtration naturelle de l'eau

Les eaux sont filtrées et purifiées en traversant le sol et grâce à l'absorption des nutriments et molécules chimiques par les racines ou leur fixation par les particules du sol.

Le gazon, bon pour la biodiversité

La biodiversité est constituée par la diversité animale et la diversité végétale. Ainsi, en fonction de l'entretien fait à son gazon on peut augmenter soit la diversité animale soit végétale soit les 2. Un gazon entretenu classiquement aura tendance a plutôt favoriser la diversité animale. La diversité animale est large mais on parle plus spécifiquement ici de la faune du sol comme les vers de terre par exemple, essentiels à un bon fonctionnement du sol. Semer un gazon c'est aider le sol pour son bon fonctionnement.

 

Si vous voulez augmenter encore plus la biodiversité de votre espace vert, entretenez votre gazon de manière extensive. Des études montrent qu'un gazon extensif permets une augmentation de la diversité végétale jusqu'à 30% !

Photo gazon chat debout dans gazon haut

Le gazon pour améliorer le cadre de vie et la santé

femme dans un hamac sur un beau gazon

Le gazon, une source de bien-être

Vivant et frais, le gazon donne une impression de bien-être aux gens. C'est sans doute pourquoi beaucoup de sportifs et le public en général préfère le gazon naturel aux surfaces artificielles.

Il préfèrent le gazon naturel pour la pureté des sensations procurées. Des études ont d'ailleurs démontré que les odeurs, les sensations et les expériences vécues sur ou à côté d'un gazon naturel apportent une série de bénéfices pour la santé et le bien-être. Le niveau de stress et la fréquence cardiaque sont réduits auprès d'un gazon.

Le gazon, bon pour la santé

Une étude récente a montré que les espaces verts ont d'importants bénéfices sur la santé publique et permettent de faire des économies dans le domaine de la santé notamment. En effet, les espaces verts encouragent les gens à bouger ce qui a pour conséquences de diminuer les cas de diabète de type 2 et de maladies chroniques chez les séniors. Aussi, les espaces verts agissent sur la santé mentale des habitants. En effet, l'étude montre une baisse de la pris d'anti-dépresseur chez les moins de 65 ans. Enfin de manière générale, les espaces verts permettent de faire baisser la mortalité. 

Vous voulez faire partie de la société DLF ?

Nos employés sont notre plus grand atout, et nous sommes toujours à la recherche de nouveaux talents pour développer des fonctions nouvelles ou existantes au sein de l'entreprise. Grandissons ensemble !

Examination of newly sown grass.

Un aperçu de l'avenir

Personne ne sait vraiment de quoi l'avenir sera fait, mais nous essayons constamment de le prédire. Il le faut, car la création d'une nouvelle variété prend généralement de 7 à 10 ans. Beaucoup de choses peuvent se produire au cours de cette période, comme les changements climatiques que nous observons actuellement. Heureusement, notre présence mondiale nous permet de réagir rapidement aux besoins soudains du marché, car nous pouvons nous appuyer sur des variétés et des connaissances créées dans des régions qui ont déjà été confrontées à des défis similaires.

Nous sommes toujours prêts à aller plus loin, en utilisant les dernières technologies en matière d'intelligence artificielle, de télédétection et d'analyse génétique avancée. Ces outils nous aident à sélectionner plus rapidement et plus précisément que nous ne l'avons jamais fait auparavant. Au lieu de faire face aux défis, nous pouvons en tirer parti et apprendre à développer des cultures et des gazons pour ce qui se passera demain.

Grass sown between tram tracks for a greener future

Qui aurait cru que de petites graines pouvaient faire une si grande différence ?

Innovation, imagination et beaucoup de collaboration

La mise en commun de compétences et de ressources diverses permet d'obtenir des résultats encore meilleurs. C'est pourquoi nous sommes ravis d'accueillir certaines des personnes les plus qualifiées du secteur et de collaborer avec des institutions de premier plan pour le développement de nouveaux produits et de nouvelles technologies. Il s'agit notamment de l'université de Copenhague et de l'université d'Aarhus au Danemark, d'AgResearch en Nouvelle-Zélande, de l'INIA en Amérique du Sud et de l'université Rutgers en Amérique du Nord. Outre ces relations étroites, nos collaborations s'étendent à plus de 30 instituts de recherche universitaires internationaux. Ces partenariats nous aident à co-développer de meilleurs produits pour les marchés locaux.

Défi relevé

Fournir des graminées, des trèfles, des betteraves et d'autres cultures plus durables dans l'ensemble du climat tempéré est une tâche énorme. Certains diraient que c'est presque impossible avec les changements climatiques déjà en cours. Mais c'est ce que nous faisons - l'art impossible d'améliorer l'avenir - avec le propre code de la nature : la génétique.